Quoi de mieux que les vacances pour changer d’air? C’est dans cet esprit que vous pouvez prendre la route un matin, imaginons… direction l’Espagne. Malheureusement, ce trajet ne se déroule pas comme prévu…
Le constat : un allié précieux souvent négligé
Vous conduisez tranquillement votre véhicule, quand, soudain, un camion mal dirigé a heurté l’arrière de votre voiture. Un accident en apparence simple. Pas de panique! Vous pensez savoir remplir un constat correctement… ou peut-être pas?
Pas de date, pas de lieu, vous avez noté une plaque d’immatriculation : celle de la remorque du camion. Hmmm… Vous cochez la case n° 8 « Heurtait à l’arrière en roulant dans le même sens, dans une même file ». Vous dessinez un croquis approximatif sans identifier les véhicules et omettez des observations.
Résultat : cette situation se retourne contre vous et vous ne reçevez pas d’indemnisation.
Comment éviter cette situation ?
Voici quelques conseils pour bien se préparer en cas d’accident de la route :
- Notez toujours la date et le lieu, au moins le pays !
- Mentionnez toutes blessures, même mineures.
- Si un témoin est présent, notez toutes ses coordonnées. Les fantômes ne peuvent pas aider.
- Si un objet comme un smartphone ou un manteau est endommagé, cochez la case appropriée.
- Notez la plaque du véhicule tiers ou, mieux encore, prenez une photo !
- En cas de camion, notez la plaque avant, car la plaque de la remorque ne garantit pas une indemnisation.
- Indiquez le point d’impact et précisez le type de dégâts.
- Cochez la case la plus adaptée à la situation (la nuance entre « heurté » et « heurtait » est cruciale).
- Même si vous n’êtes pas un artiste, essayez de respecter les proportions et la position des véhicules dans le croquis.
- Ajoutez des details: la route et les panneaux peuvent éclairer la situation (et une photo est toujours précieuse).
- Pensez à prendre des photos des dommages et des véhicules avant de les déplacer.
- N’oubliez jamais de noter des observations, chaque détail compte (comme avoir mis son clignotant, par exemple).
- Enfin, le plus important, ne signez pas le constat si vous n’êtes pas d’accord ! Ou précisez bien votre désaccord dans les observations.
- Si tout s’est déroulé sans problème, assurez-vous d’obtenir la signature du tiers : pas de constat cosigné, pas d’accord sur les faits.
Pas de constat : que faire ?
Si le tiers n’est pas coopératif, il est crucial de contacter les services de police. Ils peuvent vous aider à rédiger le constat et à établir un PV en cas de désaccord.
En cas de délit de fuite, ne poursuivez pas le contrevenant. Rendez-vous au poste de police le plus proche avec les informations récoltées.
Mentionnez chaque détail lors de votre déclaration (modèle du véhicule, couleur, plaque d’immatriculation) et nommez d’éventuels témoins.
Le délai « raisonnable » pour déposer une plainte est de 30 jours.
Et la protection juridique dans tout ça, à quoi sert-elle ?
Vous êtes désormais mieux préparés en cas d’accident, mais êtes-vous suffisamment couvert(s) ?
Heureusement, votre courtier peut vous conseiller de souscrire à une assurance Protection juridique indépendante pour défendre au mieux vos intérêts. Cette couverture peut être utile dans les situations suivantes :
- Recours contre un tiers assuré à l’étranger;
- Recours lorsque les dommages subis n’impliquent pas un véhicule;
- Réclamation d’une franchise auprès d’un tiers;
- Avis en cas de désaccord avec l’assureur RC auto;
- Défense pénale en cas de citation à comparaître pour une infraction de roulage;
- Etc.
En conclusion, bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance Protection juridique offre une sécurité supplémentaire à toute personne prenant la route.
N’attendez plus pour souscrire à ce type de produit. Contactez-nous maintenant.